Protéger la profession


UN TITRE RÉSERVÉ : GAGE DE QUALITÉ

À l’heure actuelle, n’importe qui, avec peu (ou même pas du tout de formation!) peut s’autoproclamer massothérapeute et pratiquer en toute légalité. Avec la venue d’un ordre professionnel, le titre de « massothérapeute » pourra être réservé uniquement à celles et ceux qui seront inscrits à l’ordre. Ces personnes seront clairement identifiées aux yeux du public et des professionnels du milieu de la santé comme des praticiens qualifiés répondant aux standards de compétences du MELS (ministère de l’Éducation, des Loisirs et du Sport).

Outre la nécessité d’assurer la qualité des soins offerts à la population, la création d’un titre réservé permet d’adresser plusieurs problématiques qui auront des répercussions à moyen et long terme pour les massothérapeutes.

Préserver l’intégrité de la profession

C’est bien connu: les écarts de pratique, aussi isolés soient-ils, nuisent à l’image d’une profession dans sa globalité. Les problématiques de fraudes et de charlatanisme en massothérapie occupent l’imaginaire collectif depuis plus de deux décennies et ont grandement contribué à la mauvaise réputation de la profession, minant par le fait même les opportunités de croissance de cette dernière.  Puisque l’attribution d’un titre réservé assure la légitimité des compétences des praticiens s’y rattachant, cette mesure permettra de préserver l’intégrité des massothérapeutes et consolider la confiance du public et des instances gouvernementales envers ceux-ci. Cette mesure facilitera de beaucoup la fluidité des rapports entre les divers partis, et résultera ultimement en de meilleures conditions de travail pour les massothérapeutes.