Pour les assureurs

La Croix Bleue a réduit de 30 à 7, le nombre d’associations de naturopathes dont les reçus sont acceptés. La massothérapie est dans la mire de toutes les compagnies d’assurance.

Les problématiques actuelles 

Les assureurs québécois sont confrontés à des enjeux concernant le remboursement des frais pour les services de massothérapie. En l’absence de règlementation et en regard du nombre important d’associations de massothérapeutes (lesquelles ne sont pas supervisées), de nombreuses fraudes sont commises par des charlatans et des studios de massages érotiques. La situation a contribué à installer un fort sentiment de méfiance des compagnies d’assurance envers la massothérapie, tant et aussi bien que certains assureurs l’excluent aujourd’hui de leur politique de couverture.

Pour contrer la fraude, de nombreuses compagnies d’assurance ont pour leur part entrepris au cours des dernières années de resserrer leurs exigences en ce qui concerne la reconnaissance des massothérapeutes en tant que fournisseurs de services autorisés. Par exemple, plusieurs compagnies d’assurance exigent désormais aux massothérapeutes du Québec d’avoir complété un minimum de 1000 heures de formation reconnue en massothérapie.

De ce fait, la majorité des plus grands assureurs québécois ont publiquement appuyé le projet d’établissement d’un ordre professionnel, puisque ce dernier permettrait d’assurer la légitimité des soins de massothérapie prodigués. L’attribution d’un titre réservé ferait donc en sorte que les charlatans et les salons de massage érotique ne pourraient plus prétendre offrir des services de massothérapie et ne seraient plus en mesure de remettre des reçus d’assurance à leurs clients.

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