Protéger la profession

Outre la nécessité d’assurer la qualité des soins offerts à la population, l'obtention d’un titre réservé permettrait de se pencher sur plusieurs éléments qui auront des répercussions à moyen et à long terme pour les massothérapeutes.

Un titre réservé : un gage de qualité

À l’heure actuelle, n’importe qui, avec peu ou pas du tout de formation, peut s’autoproclamer massothérapeute et pratiquer en toute légalité. Avec la création d’un ordre professionnel, le titre de massothérapeute serait réservé uniquement à celles et ceux qui seront inscrits au tableau de l’ordre. Aux yeux du public et des professionnels du milieu de la santé, ces personnes seraient clairement identifiées comme des praticiens qualifiés répondant aux standards de compétences du ministère de l’Éducation et/ou du ministère de l’Enseignement supérieur.

Outre la nécessité d’assurer la qualité des soins offerts à la population, l’obtention d’un titre réservé permettrait de se pencher sur plusieurs éléments qui auraient des répercussions à moyen et à long terme pour les massothérapeutes.

Préserver l’intégrité de la profession

C’est bien connu: les écarts de pratique, aussi isolés soient-ils, nuisent à l’image d’une profession dans sa globalité. Les problématiques de fraudes et de charlatanisme en massothérapie occupent l’imaginaire collectif depuis plusieurs décennies et ont grandement contribué à la mauvaise réputation de la profession, minant par le fait même les occasions de croissance de cette dernière.  Puisque l’attribution d’un titre réservé assurerait la légitimité des compétences des massothérapeutes, cette mesure permettrait de préserver l’intégrité de ces praticiens et de consolider la confiance du public et des instances gouvernementales envers eux. Cette mesure favoriserait aussi la fluidité des rapports entre les divers partis et résulterait ultimement en de meilleures conditions de travail pour les massothérapeutes.

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