Vous outiller pour une pratique sécuritaire

En instaurant une formation standard et unilatérale à tous les massothérapeutes, l’ordre professionnel assure à ses praticiens, la pleine maîtrise des compétences nécessaires à la pratique sécuritaire de leur profession.

Protéger le public, c’est aussi protéger le massothérapeute

Avec un ordre professionnel, le risque de préjudices découlant d’un manque de compétences ou de formation et pouvant mener à une plainte, et par le fait même à un recours légal, se verrait significativement réduit. 

Les champs d’exercice réservés et leurs risques de préjudices

La massothérapie connaît une progression marquée au sein des équipes multidisciplinaires en soins de santé. Cette réalité met d’autant plus en lumière l’importance de la maîtrise des différentes compétences exigées dans la pratique de la massothérapie et pour lesquelles il est primordial de rencontrer les standards du milieu hospitalier, notamment:

  1. Reconnaître les structures osseuses et articulaires du squelette humain.
  2. Reconnaître les différentes sortes de tissus et de revêtements cutanés du corps humain.
  3. Distinguer les muscles du corps humain.
  4. Décrire les composantes, le rôle et le fonctionnement des différents systèmes du corps humain (respiratoire, digestif, circulatoire, lymphatique, etc.).

Non seulement une mauvaise pratique de la massothérapie est-elle susceptible de réduire les bienfaits thérapeutiques associés à l’approche, elle peut également aggraver l’état de santé des clients. Il existe d’ailleurs plusieurs contre-indications en présence desquelles la massothérapie ne doit pas être utilisée. N’hésitez pas à visiter la section « Contre-Indications » pour davantage d’informations sur le sujet.

Plus spécifiquement, voici la liste des activités rattachées à la pratique de la massothérapie qui présentent un risque de préjudices pour le public:

  1. Les activités impliquant un haut degré de technicité (l’élaboration et l’exécution du plan de massothérapie doit respecter une logique sans quoi il est inutile et/ou inefficace et/ou dommageable).
  2. Les activités contre-indiquées dans certaines situations (la pratique de la massothérapie en présence de contre-indications absolues comme la fièvre, par exemple).
  3. Les activités susceptibles de causer ou d’entraîner des effets secondaires ou des complications (le massothérapeute qui ne respecte pas les contre-indications et les précautions au massage peut causer de tels effets et complications).
  4. Les activités susceptibles de causer le décès, d’entraîner ou d’accentuer une atteinte à l’intégrité physique, notamment sous forme de blessure, de dépendance, de dommage de nature esthétique, de douleur, d’incapacité, de maladie, de paralysie (le massothérapeute qui exécute mal son soin et/ou ne respecte pas les contre-indications et précautions au massage peut causer de tels dommages).
  5. Les activités comportant un potentiel d’abus physique, émotif ou sexuel (le massothérapeute travaille dans l’intimité, la nudité et la proximité: la massothérapie est l’une des professions où le risque d’abus physique et/ou psychologique est le plus élevé).

Tel que mentionné dans la rubrique « Protéger les champs d’exercice », la massothérapie se doit de s’approprier un titre réservé afin d’être en mesure de faire respecter son champ d’exercice aux yeux des autres professionnels de la santé.

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