1979 | Création de l’Association provinciale des masseurs et massothérapeutes, aujourd’hui la Fédération québécoise des massothérapeutes agréés (FQM). |
1987 | La FQM entreprend des démarches auprès de l’Office des professions du Québec (OPQ) afin de faire reconnaître la massothérapie et d’obtenir un encadrement de la profession par la création d’un ordre professionnel des massothérapeutes ou, du moins, par l’obtention d’un titre de massothérapeute réservé. |
1998 | La FQM dépose à l’OPQ le questionnaire dûment rempli pour la constitution d’une corporation professionnelle des massothérapeutes. |
1992 | À la suite d’une vaste consultation visant à établir le portrait concret des pratiques en médecines douces au Québec, dont la massothérapie fait partie, l’OPQ recommande de ne pas créer de corporation professionnelle dans le domaine des médecines douces, mais plutôt de modifier les lois pertinentes afin de préciser que la pratique du massage est simplement destinée à la détente. |
1993 | Le gouvernement provincial crée la Commission parlementaire sur les thérapies alternatives afin de se positionner sur le phénomène de ces thérapies. La Coalition du réseau alternatif de santé du Québec, dont la FQM fait partie, rédige et dépose un mémoire commun représentant l’ensemble des professions alternatives. L’objectif consiste à informer sur la situation des thérapies alternatives et sur les conséquences néfastes de la non-reconnaissance de ces thérapies dans le domaine de la santé. La FQM rédige et dépose, elle aussi, un mémoire à la Commission afin d’apporter des précisions sur le domaine particulier de la massothérapie. La Commission n’a pas donné suite aux demandes de l’ensemble des acteurs du secteur des thérapies alternatives, incluant la FQM. |
2012 | La FQM dépose à l’OPQ un mémoire démontrant le besoin de créer un ordre professionnel des massothérapeutes afin d’encadrer la pratique et de protéger le public. Le 25 octobre 2012, la directrice de la recherche et de l’analyse à l’OPQ, madame Hélène Dubois, répond à la FQM par le biais d’une lettre dans laquelle elle demande des données factuelles fiables montrant que la pratique de la massothérapie expose le public à des préjudices graves et sérieux. |
2016 | Conscients des risques que représente la massothérapie lorsqu’elle est pratiquée par des massothérapeutes non adéquatement formés, la FQM renchérit en déposant à l’OPQ un second mémoire portant sur les risques de préjudices graves associés à la pratique de la massothérapie. |
2017 | La FQM dépose à l’OPQ une mise à jour de son mémoire de 2016, détaillant notamment les préjudices de nature sexuelle. La FQM fait la preuve que l’intégration de la massothérapie au continuum de soins de santé au Québec générerait une économie de coûts substantielle pour la santé publique. Le document qui en fait état est déposé à l’OPQ. |
2018 | L’OPQ publie son Guide d’analyse préliminaire des demandes d’encadrement professionnel. Désormais, les groupes qui désirent déposer une demande pour la création d’un nouvel ordre professionnel doivent « établir que des préjudices ou des risques de préjudices sérieux et relativement fréquents sont directement associés à l’intervention des personnes concernées », peut-on lire dans le Guide. |
2019 | Afin de répondre aux nouvelles exigences de l’OPQ, la FQM entame des consultations auprès d’experts afin de démontrer les risques de préjudices graves et relativement fréquents associés à la pratique de la massothérapie. |