Protection du public

Savez-vous qu'à l'heure actuelle, n’importe qui peut pratiquer la massothérapie au Québec, et ce, même sans avoir suivi de formation ou une simple initiation? La création d’un ordre professionnel des massothérapeutes permettra enfin de standardiser les compétences et de s’assurer que les soins sont prodigués en toute sécurité.

La protection du public, la responsabilité et l’imputabilité

Savez-vous qu’au Québec, à l’heure actuelle, n’importe qui peut pratiquer la massothérapie sans avoir suivi de formation? La création d’un ordre professionnel permettra de s’assurer que tous les massothérapeutes ont les connaissances et les compétences nécessaires pour évaluer efficacement les contre-indications et les précautions au massage chez leurs clients, et prodiguer des soins adaptés à leur état de santé, peu importe leur stade de vie.

À la suite de l’établissement d’un ordre professionnel, tous les massothérapeutes devront respecter les normes de pratique ainsi que leur code de déontologie. Ils seront également imputables à leurs clients pour les décisions prises et les gestes posés. Ils devront ainsi participer à toute enquête suivant une plainte ou toute procédure disciplinaire qui pourrait résulter d’une plainte au sujet de leur pratique.

Voici quelques-uns des éléments cruciaux découlant de l’établissement d’un ordre professionnel et qui aideront à réduire le risque de préjudices pour le public.

Une formation standardisée et des compétences maîtrisées

Avec un ordre professionnel, vous serez assuré que les massothérapeutes inscrits au tableau de l’ordre ont complété une formation reconnue et ont acquis un niveau de compétences certifié. De plus, tous les futurs membres devront avoir suivi la formation standardisée par les ministères de l’Éducation et/ou de l’Enseignement supérieur. Il est aussi possible que les membres aient à réussir des examens théoriques et pratiques avant leur intégration à l’ordre professionnel.

Le contrôle des antécédents judiciaires des membres

Bien que la décision finale dépende du conseil d’administration de l’ordre professionnel, l’accès à certains ordres peut être refusé à une personne possédant un casier judiciaire. Selon l’article 45.2 du Code des professions, qui s’applique à l’ensemble des 46 ordres professionnels au Québec, une personne doit, dans sa demande de permis ou d’inscription à un ordre, déclarer qu’elle fait ou a fait l’objet d’une décision judiciaire ou disciplinaire. Ainsi, en faisant affaire avec un membre de l’ordre, le public est assuré que le professionnel n’est pas malintentionné et qu’il n’a pas été reconnu coupable de fraude ou de mauvaise conduite professionnelle.

La consolidation et le renforcement du code de déontologie

Tous les massothérapeutes seront tenus de respecter un code de déontologie et devront suivre les normes de pratique obligatoires fixées par l’organisme de règlementation. De plus, tous les thérapeutes devront maintenir et améliorer leurs compétences par le biais de la formation continue obligatoire. 

L’accès au service de responsabilité civile

Tous les massothérapeutes seront tenus de détenir une assurance responsabilité.

Le renforcement des inspections professionnelles

Tous les massothérapeutes du Québec seront soumis à des inspections professionnelles pour assurer une pratique sécuritaire, éthique et compétente. Cela pourrait inclure la visite d’un inspecteur, la passation d’examens, la vérification des dossiers des clients et des entrevues afin de s’assurer que les normes de pratique et les règlements sont respectés.

Le renforcement du système disciplinaire

Tous les professionnels de la santé régis par un ordre ont l’obligation légale de signaler toute préoccupation ou plainte qu’ils ont concernant la compétence ou l’éthique d’un autre professionnel de la santé. Si une plainte au sujet d’un massothérapeute est fondée, celui-ci devra entreprendre un processus disciplinaire dont les mesures pourraient inclure la mise à jour des compétences, l’attribution de restrictions de pratique, l’attribution d’ amendes et, ultimement, la perte du permis de pratique.

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