Outre la nécessité d’assurer la qualité des soins offerts à la population, l’obtention d’un titre réservé permettrait de se pencher sur plusieurs éléments qui auront des répercussions à moyen et à long terme pour les massothérapeutes.
En instaurant une formation standardisée et unilatérale pour tous les massothérapeutes, un ordre professionnel assurerait à ses praticiens la pleine maîtrise des compétences nécessaires à la pratique sécuritaire de leur profession.
La reconnaissance professionnelle est la clé d’une collaboration avec les programmes d’assurances publiques (SAAQ, CNESST) et privées (les compagnies d’assurance) pour inciter les instances à recommander des soins de massothérapie à leur clientèle.
En intégrant le système de santé québécois, la massothérapie fera face à de nouvelles problématiques pour lesquelles elle n’est pas encore outillée. L’une d’elles consiste en la définition et la protection du champ d’exercice propre à la massothérapie.