Formations standardisées

Une profession non encadrée
Actuellement, la formation en massothérapie au Québec relève du
secteur privé. Avec plus de 90 écoles répertoriées (même si ce
n’est pas exhaustif), les niveaux de formation, les cursus, les
plans de cours, les qualifications des professeurs et bien entendu
la qualité de la formation reçue varient d’un établissement à un
autre. Ajoutons à cela, le fait qu’il n’existe pas de formation
minimale obligatoire pour se « lancer »
professionnellement en tant que massothérapeute. Le public peut
donc, relativement facilement, se retrouver dans des mains non
compétentes, avec tous les impacts néfastes que cela peut
comporter pour la santé du consommateur.
L’encadrement par le MELS et le Ministère
de l'Enseignement supérieur, de la
Recherche, de la Science et
de laTechnologie
Avec un ordre professionnel, la formation en massothérapie tombera
sous la responsabilité du MELS (ministère de l’Éducation, des
Loisirs et des Sports) et/ou du Ministère de l’Enseignement
supérieur. Il s’en suivra une standardisation globale de la
formation à la grandeur de la province, assurant ainsi une
cohésion au niveau des compétences des massothérapeutes. Toute
personne qui souhaitera devenir massothérapeute au Québec sera en
mesure de choisir une école certifiée par l’État et reconnue par
l’ordre professionnel. Les futurs étudiants pourront ainsi avoir
confiance que l'école choisie offre un programme complet,
menant à des compétences répondant aux prérequis de la pratique de
la massothérapie. Ainsi, un étudiant qui obtient son diplôme d'une
telle école sera admissible aux examens provinciaux.
La sécurité d’un titre professionnel
Le titre de "massothérapeute" sera protégé et réservé uniquement
pour ceux qui sont admissibles à l’inscription au tableau de
l’ordre professionnel. Cela signifie que le public, les
professionnels de la santé et les compagnies d'assurance pourront
identifier clairement qui est un massothérapeute qualifié et
compétent. L’ordre tiendra un registre à jour de tous les
massothérapeutes qualifiés et ainsi permettra au public de savoir
facilement si le thérapeute qu’il a l'intention de voir, est
enregistré. Cela réduira également le risque qu'une personne
puisse, sans le savoir, se faire suivre par une personne
sous-qualifiée ou non formée, incompétente, ou ayant des
agissements non éthiques